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HOMOPARENTALITE : UN GAY QUI VOULAIT DEVENIR PAPA!

11 novembre 2012

L'ENFER, C'EST LES AUTRES...

dadsonhappyA l'aube où les homosexuels sont le point d'obtenir le droit au mariage et à l'adoption, l'opposition ne s'est jamais montré aussi véloce!

Si la population se montrait plutôt favorable à ce projet de loi, déjà adopté par d'autres pays européens, le tapage médiatique, la pression des lobby Gay, l'empressement général de voir Mr Hollande tenir sa promesse, n'ont fait que provoquer l'effet inverse.

Les forums pullulent de contestaire en tout genre, diffusant des messages presque haineux envers les Gay, mélangeant et confondant, sans doute volontairement, l'homosexualité et la pédophilie. Leur mouvement se voit accompagner des communautés religieuses, hostiles au mariage et à l'adoption par les Gay, voyant en cela une menace pour l'équilibre de la population. Pachydermique! Finalement, cet argument ne semblant pas tenir la route, l'arme ultime est alors mise en avant, après les insultes, les comparaisons douteuses et douloureuses : l'enfant!

Et le voilà l'arguement de choc, le fer de lance de ces conservateurs, l'enfant, ses droits, son avenir et son équilibre. Quand on se hasarde sur les forums de discutions, on peut constater qu'une partie des opposants n'ayant aucune cervelle et, disons le, proclament leur homophobie presque avec fierté, imagent sans aucune retenue qu'un couple d'hommes adoptant ou "faisant" un enfant (par des moyens encore illégaux en France), passeront leur temps à s'adonner à des actes sexuels devant celui-ci! Hé oui! Nous en sommes encore là, à porter cette image d'assoifés de sexe sans retenue. Et passons sur les "situations" familiale qu'imaginent ces anti-gay! 

Peu importe les problèmes graves qui peuvent déstabiliser notre pays (délinquances, chômage, ect..), les opposants sont bien plus inquiet quand il s'agit de remettre en question la morale et la tradition. Et il est curieux de constater la "solidarité" dont ils font preuve pour contrer ceux qui ne demandent qu'une égalité de droits, que tous citoyens est en droit d'attendre. Mais pas une seule fois ils ne se mettent en tête qu'un Gay, comme tout autre homme ou femme, est capable de devellopper un instinct naturel, de se sentir "parent" au fond de lui. C'est un sentiment naturel. Bien sur l'orientation sexuelle ne permet pas d'accéder à ce statut avec autant de facilité, mais pourquoi parce qu'elle est autre, devrait-elle "punir" d'interdiction ces hommes et ces femmes?

On parle d'équilibre de l'enfant, du fait également qu'on ne lui laisse aucun droit dans cette histoire. Mais qu'en est-il de ces parents qui divorcent parfois brutalement? L'enfant a-t-il un droit à ce moment là? Ou lorsqu'il est abandonné ou maltraité? On se soucie de ses droits à ce moment là? Les opposants parlent d'équilibre qu'il faut assurer, qu'un enfant doit avoir un père et une mère. Stupidité! Comment peut-on avancer de tels arguments quand on constate le nombre de famille monoparentale en France. 

"Deux papas ou deux Mamans", cela dérange ces conservateurs qui voient en cela une remise en cause des fondements du mariage. Mais se sont-ils posés les bonnes questions? Bons nombres de couples Gay, ayant déjà des enfants issu d'un premier mariage, ne souhaitent que protéger leur progénitures, rien de plus, comme tout parent. Imaginez ce qui se passerait si, dans un couple d'hommes par exemple, ayant un enfant, que le père biologique vienne à disparaître. L'enfant risquerait d'être retiré au conjoint du père. Pourquoi? Simplement parce qu'il n'a aucune existence légale en tant que "parent" (ou beau père). Va-t-on sans aucun remors arracher cet enfant à son beau père, à qui il s'est sans doute attaché? Ce serait horriblement monstrueux! Voilà en grande partie pourquoi les Gay se battent pour le mariage. Bien qu'un aménagement du PACS aurait sans doute sucité moins de remouds. Je crois que le mot "mariage" a tout déclenché, ainsi que l'acharnement des médias à trop en parler.

Pourtant, si on aborde le thème de l'adoption, on se rend compte que ce n'est pas la priorité des Gay. De plus, ils savent que les conditions pour adopter seront toutes aussi difficile que pour les hétérosexuels. Il faut aussi savoir que les pays étrangers bloquent de plus en plus les adoptions car pour certains, ils ne reconnaissent pas l'homosexualité. Alors l'adoption par ces gens là...

Non, beaucoup de Gay, hommes et femmes, préfèrent passer par l'aide à la procréation médicalement assistée, interdite d'accès aux Gay... en France! Il suffit d'aller chez nos voisins pour y parvenir ou, comme certaines femmes Gay, d'user de moyens "artisanaux" souvent barbares et risqués pour parvenir à leur fin. Fort heureusement, hommes et femmes gay, en couples, parviennent à se mettre d'accord pour mettre ce genre de projet en route, après avoir mit en place les dispositions qui feront que le futur enfant aura "ses père et ses mères". On parle là de pluralité parentale, qui dérange tout autant les opposants. On se demande pourquoi, quand on sait qu'en France, des enfants n'ont aucun des deux parents.

Le combat n'est pas gagné, l'opposition à sortie l'artillerie lourde et semble ne pas vouloir lâcher prise. Par contre, nous attendons toujours des excuses du gouvernement pour la "haine" et l'opposition que subit la communauté Gay, des excuses de ce gouvernement qui ne fait rien pour calmer les esprits, qui laisse cette tension monter de plus en plus. Mais comment attendre quelque chose de dirigeants qui semblent actuellement ne pas savoir prendre les bonnes décisions et qui se comportent de manière hésitante, maladroite, affichant un manque de sérieux.

Mais le désir d'être parent devient de plus en plus fort et pour beaucoup, il n'est pas question d'attendre qu'une loi soit mise en place pour fonder un foyer, contrairement aux autres qui ont ce droit sous pretexte qu'ils sont "normaux". Ce n'est pas aux moeurs de s'adapter à la société mais bel et bien à la société de s'adapter car les moeurs, elles sont toujours en expansion. Attention, je reste dans le cadre d'unions de personnes qui s'aiment et qui souhaitent fonder une famille. Je ne parle pas de polygamie (déjà existante en France, même si elle est interdite).

Le bonheur, l'équlibre et l'harmonie, ça se construit difficilement, surtout quand d'autre s'y opposent alors que cela ne changerait à leur vie puisque les Gay ne demandent pas aux hétéros de changer, ils ne leur imposent pas un mode de vie, ils veulent seulement les même droits, une égalité. Mais en attendant on est vraiment en droit de se poser une question : L'enfer, c'est les autres?....

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15 août 2012

PAPA : BIENTOT POSSIBLE ?


daddyson sleep

Les choses sont train de bouger, mais pas sans provoquer des contestations de la part des associations qui prônent encore la famille idéale, d'une partie de la population qui voit en cela, un "danger" pour l'équilibre de l'enfant. Les institutions catholiques tentent de convaincre qu'il n'est pas saint pour un enfant de voir le schéma de la famille dite "normale" changer, se transformer, argumentants sur le fait qu'il y a un risque pour les repères. Les choses sont claires : un enfant doit avoir un père et une mère!

Mais qu'en est-il lorsqu'il faut aborder le sujet des familles monoparentales, de ce père ou de cette mère qui se retrouve seul lorsque le conjoint a prit la décision de partir, sans se soucier de sa progéniture? Là-dessus, pas un mot. Et continuons sur cette lancée, faut-il justement retirer les enfants de ces familles monoparentales puisqu'il y a absence de l'un des deux géniteurs?

C'est vrai, si on suit leur logique de cette soit disante famille parfaite, l'enfant ne peut rester avec un seul de ses parents! Non? Là dessous se dissimule une vérité bien plus effroyable, des apprioris que personne n'ose afficher honnêtement. Lorsqu'on prend la peine de se promener sur les différents forums qui traitent de l'adoption par des couples homosexuels, on voit immédiatement une réticence fortement exprimée, utilisant les mêmes prétextes que ceux des institutions religieuses (pour la plupart), un homme et un femme, rien d'autre. Et ce n'est pas tant le mariage ouvert pour les Gay qui fait se dresser les cheveux sur les têtes des récalcitrants, c'est l'adoption. Bien sur, le mariage ouvrirait les droits à l'adoption, c'est évident, et c'est là que le bas blesse...

Donc, en examinant les différentes réactions, on devine qu'il y a autre chose derrière, un élément qui fait que ceux qui ne sont pas chaud pour que l'adoption soit ouverte aux Gay, et cet élément est... scandaleux. Le fantôme de la pédophilie vient justement se loger dans la discussion, même s'il n'est que rarement mentionné. Et ce qui met sur la voie, c'est qu'on ne parle pas à un seul moment de l'adoption pas des femmes, mais par des hommes! Et comme si cela ne suffisait pas, on peut disctinctement observer une recrudescence du rejet des "homos hommes"! Inutile de parler d'amour, de vie de couple, d'équilibre construit, les détracteurs voient uniquement les relations intimes entre deux hommes! Encore une fois, tout tourne autour du... sexe. Et ils sont nombreux les commentaires scabreux qui mettent en image, de manières souvent salissante, ce que deux hommes peuvent faire entre eux, et c'est sur ces images que se basent les gens qui n'acceptent pas l'adoption par les Gay. Les homos, encore considérés comme des pervers, des malades mentaux qu'il faut soigner ou pire, qu'il faut... éliminer (Si! Je vous assure! Allez sur les forums.), sont maintenant comparés, sournoisement, à des pédophiles en puissances. Enfin, quand il est question d'hommes Gay bien sur.

Il n'est pas non plus exclus que de trop médiatiser le mariage Gay ainsi que l'adoption, attise les rancoeurs, le mépris et parfois la haine, surtout avec la situation économique actuelle. Les gens ne comprennent pas qu'on fasse un tel tapage autour de ce souhait alors qu'il y a des choses bien plus importantes à régler dans notre pays. Une fois encore, les médias s'amusent à diffuser des sondages, stipulant que 65% des Français sont pour le mariage Gay et l'adoption. Mais les gens parlent de l'autre moitié, celle qui n'est pas du tout pour, et les ennuis commençent... Je vois parler de demande de référundum, mais parmit ceux qui contestent, sur les forum, pas un seul ne fait le premier pas. Alors, contestation individuelle tranquillement installé derrière un écran avec pour seul objectif de déverser du "fiel" et un peu de haine? Qui sait!

Mais bien que nous sommes en bonne voix pour voir aboutir quelque chose qui nous tient à coeur, l'image des homos s'effritent parallèlement, ce qui n'arrange pas les choses, bien au contraire. Et ce que les gens ne comprennent pas! Comment accepter une communauté qui a toujours voulu marquer sa différence et qui aujourd'hui, exige les même droits! Les homos ont toujours reprochés aux hétéros de ne pas les écouter, de leur reprocher d'imposer une façon de vivre dite "normale". Mais aujourd'hui, c'est l'inverse, les homos agissent comme ceux qu'ils critiquèrent il n'y a pas si longtemps, en réagissant violemment contre ceux et celles qui ne sont pas pour eux, en voulant "imposer". Ce n'est pas en agissant ainsi qu'on règlera les choses, bien au contraire.

Autres problèmes qui se pose, et pas des moindres. L'adoption par les Gay n'est pas seulement contesté pour cette image malsaine de pédophilie qui traine dans le sillage, mais aussi pour les transgenres. Et c'est là qu'il faut se mettre à la place des gens, du moins, un instant. Un transexuel, qui a déjà du mal à s'intégrer dans notre société, qui porte une image particulière aux yeux de la population, souhait adopter!! Là, il y a problème! Car si les homos "traditionnels" sont souvent comparés à des déviants voire des dégénérés sexuels (je n'invente rien), imaginez comment est considéré un transgenre!! A mon avis, il y aura des problèmes concernant la mise en place de la loi en 2013 (si toutefois cela se passe) pour l'adoption. Qu'est-il prévu pour les transgenres? S'ils sont exclus de la loi, ne risque-t-il pas d'y avoir une sorte de discrimination qui sera allègrement contesté par les mouvements LGBT? Mon avis perso, il est délicat à vrai dire. Admettons qu'on accepte qu'un enfant ai soit deux papas soit deux mamans, comment nommer un transgenre là-dedans? PaMan? Il faut aussi se mettre à la place des enfants, vous ne croyez pas? Mais tout ceci est bien personnel, et nul doute que les gros problèmes restent encore à venir...

24 mai 2011

DEVENIR FAMILLE D'ACCUEIL : UNE ALTERNATIVE POUR LES GAY

gaydadchildA l'heure où les débats divergent sur l'accessibilité des Gay à devenir parents ou à se marier, face aux multi-conservateurs qui ne voit pas d'un bon oeil les homosexuels porter le titre de "parents", il existe une alternative qu'il serait intéressant de soumettre aux associations de défenses des droits des homos, qui en feraient part à nos dirigeants : devenir une famille d'accueil! Détail de cette idée...

Comme nous nous en doutons, l'opinion publique est persuadée, même si elle ne l'affiche pas haut en couleur sous peine de se voir huer et accusé de diffamation voire, de discrimation, que les homosexuels "hommes" ont tous des penchants pédophiles, ce qui est bien entendu faux. Mais de là  à changer les mentalités, il faudrait encore que le gouvernement légalise l'adoption par les Gay et le mariage par la même occasion, et ainsi, les gens même les plus réticents commenceraient à changer d'avis pour peu que les couples Gay démontrent qu'ils sont d'excellents parents. Hormis cela, nous connaissons les procédures "contraignantes" que subissent les hétérosexuels lorsqu'ils décident d'adopter : entretien psychologique, analyse médical, analyse des revenus, etc..., tout un arsenal de certitude exigé par les différentes administrations pour être certains que l'enfant qui entrera dans son foyer d'adoption bénéficiera de tout ce qu'il lui faut pour son équilibre et son éducation. Ce qui n'est pas le cas des couples hétérosexuels pouvant procréer sans qu'on leur demande une quelconque garantie, je tiens une fois de plus à le surligner. Accordons nous à dire tout de même qu'un enfant qui a "échoué" dans un foyer a besoin d'être placé dans un environnement stable pour l'aider à oublier son passé tumultueux, c'est bien légitime mais c'est aussi discutable.

Le coeur du sujet donc, est de savoir sans détour si un homosexuel est capable d'élever un enfant, s'il se comportera comme un père "normal". Soit! Il existe un moyen de prouver aux récalcitrants que n'importe quel Gay peut assumer cette responsabilité, un moyen auquel les Gay devraient avoir accès : la famille d'accueil. Les gens désireux de devenir famille d'accueil passent diverses épreuves, obtiennent un diplôme et au final, peuvent prétendre reccueillir  des enfants au sein de leur foyer. J'insiste sur le fait que ces personnes débutant en tant que famille d'accueil sont "suivies". Des puéricultrices spécialisés, des enquêteurs sociaux et des assistantes sociales viennent tâter le terrain pour s'assurer que l'enfant sera accueilli dans les meilleurs conditions. Visite du domicile pour constater la place, analyse psychologique des personnes, multiples questions sur les motivations et j'en passe. Encore un fois, un arsenal préventif. Mais bien plus rapide et plus "facile" d'accès que l'adoption en elle même. Et justement, ce premier pas ne serait-il pas un tremplin idéal, dans l'hypothèse où la loi sur l'adoption par les Gay ne survienne pas dans l'immédiat, une sorte de test pour prouver que nous pouvons nous occuper d'enfants? Quand on voit tout le suivi qui est mit en place pour "surveiller" les familles d'accueil, l'enfant ne courre aucun risque, tout le monde y trouve son compte.

Bien entendu, ce procédé serait parfait à condition que les organismes tels que la DASS ne viennent pas vous reprendre "violemment" un enfant, à l'improviste, parce que vous lui auriez manifesté un peu trop d'amour.  L'exemple de la petite Cindy, dans le Gers, enlevée à sa famille d'accueil parce que cette dernière lui avait manifesté trop "d'amour"! Les familles d'accueils sont dépendantes du conseil général et rémunéré pour s'occuper d'un enfant (dont les parents ne pleuvent plus assumer la charge) mais malgré le fait qu'on brandisse un droit de réserve, où est-il mentionné qu'il est interdit de manifester de la tendresse, d'offrir de l'amour et de l'affection à un enfant? Ce n'est pas une "marchandise" qu'on conserve un temps défini, c'est un être humain à part entière qui ressent, qui s'attache et qui attend autre chose que d'être considéré comme un simple objet!

Bien sur que certains enfants ne sont pas adoptables puisque la plupart ne font qu'un passage dans les familles d'accueils le temps que leur véritables parents puissent à nouveau subvenir à leur besoin, mais ce n'est pas une raison pour se comporter de manière distante avec ces petits êtres qui réclament de l'affection.

Faut-il donc se comporter comme cette femme, dans ce film "INTERDIT D'AMOUR", qui accueille plusieurs enfants dans sa maison, ne manifestant aucune émotion à la detresse de certains d'entres eux, qui n'exerce cette activité uniquement dans un but financier (pour un enfant vous percevez en moyenne 1200 euros). Une femme froide, sans amour, sans âme, juste une sorte de "géôlière" temporaire. Est-ce ce genre de personne que la DASS choisi, parce qu'il n'y a aucun risque d'attachement? Soyons sérieux voulez-vous et revenons sur terre. On parle de quoi là, d'un enfant, un enfant qui se moque des procédures administratives, qui n'a que faire des arrangements qui ont lieu dans son dos. Ce qu'il veut, c'est qu'on lui donne un peu d'amour, c'est tout. L'amour, un mot que les organismes de l'enfance ont tendance à oublier, noyés dans leur règlements strictes et ne voyant pas plus loin que la paperasse derrière laquelle ils se réfugient. Une question, ces personnes ont-elles des enfants? Si oui, ne sont-elles pas capable de se mette un instant à la place de ceux qui se battent pour en avoir?

Je terminerais en disant que devenir famille d'accueil, en attendant que nous puissions adopter librement, est une première étape qui nous permettrait de prouver que nos revendications sont fondées et que nous avons à coeur de devenir un jour... "Papa"!

18 mai 2011

PREMIERS PREMICES DE PATERNITE

homoparentaliteEtre GAY et avoir le désir de devenir parent. J'ai tellement entendu dire qu'il fallait faire un choix que j'ai presque cru qu'on ne pouvait marier les deux, que la vie, la société même, ne nous autorisait pas ce double choix de vie.

Alors je me suis résigné, acceptant ma nature profonde, faisant fi des contraintes qu'elle m'apporterait, des conflits auxquels je serais confronté. Et dans le laps de temps, je me suis toujours dit qu'un enfant devait avoir un père et une mère lorsqu'on me demandait pourquoi je n'avais pas d'enfant, tout en connaissant ma condition. Mais au fil des années, prenant de l'âge, observant plus qu'à la coutumé, je me suis rendu compte que la famille parfaite n'existe pas, que dans l'univers hétéroclyte il existe des remous, des seismes qui ébranlent les convictions, et les premières victimes en sont les enfants. Un divorce, une séparation et c'est une famille qui vole en éclat, laissant des meurtrissures, des blessures que les enfants prennent de plein fouet. Voir soudainement Papa et Maman ne plus vivre sous le même toît, perdre ses repères, se rendre compte que tout ce en quoi on croyait n'était qu'une illusion, quelque chose de fragile.

Et que dire de ces gens qui n'assument plus leurs enfants, qui les délaissent, les maltraitent ou pire, en abusent! Dans certains cas, ce petit être est détruit, blessé et oublie le sens profond du mot amour, et il échoue dans un foyer, à la DASS, promené de famille d'accueil en famille d'accueil. Tout les ingrédients sont présent pour que son chemin de vie ne voit que très rarement des parcelles de ciel bleu, alors que ce qu'il demande simplement, c'est d'être aimé...

Aujourd'hui une révolution gronde, un mouvement qui se met en marche et qui prendra le temps nécessaire pour faire valoir son existence, ses revendications. Ce mouvement, c'est l'homoparentalité! Les moeurs ont changés, la vie a changé et ce qui nous anime n'est plus en accord avec les principes vieillissants de notre constitution. Aujourd'hui, la population Gay réclame son droit à la parentalité et doit faire face aux multiples conservateurs des bases de notre société. Cette même société qui dit que si l'on est homosexuel, on ne peut pas être père ou mère, qu'il fallait choisir avant de se lancer sur ce sentier. Choisir? Croyez-vous mesdames et messieurs qu'on choisi d'être gay comme on choisi sa carrière? Non pas, gay, nous naissons ainsi, nous nous révélons tôt ou tard, aidé par des êtres compréhensifs ou masqué par une éducation particulière qui a totalement oblitéré le fait que dans la nature il existe des différences, donnant ainsi naissance au mépris de ce qui ne rentre pas dans les "cases".

Ainsi donc, lorsqu'on est Gay, on perd une quantité incroyable de droit, de décision, jugés comme des pariats, des dépravés ou pire, des pervers. Des déviants qui devraient se contenter qu'on les tolère et qu'on les accepte dans notre société, ni plus, ni moins. Alors quand ce microcosme ose descendre dans la rue pour revendiquer son droit d'exister, qu'il se mobilise, le pavé tremble et tout le monde tourne le regard vers eux. Mais cette population ne compte pas seulement obtenir le droit d'être considéré comme des citoyens normaux, elle revendique aussi le fait d'être humaine, avec tout ce que cela implique. Le mariage , un acte de ségrégation officiel de notre société, nous a été refusé récemment, nous rabattant sur le seul contrat d'union possible : le PACS. Ségrégation pourquoi? Vouloir vivre seul est considéré comme un luxe et donc, en cela, aucune remise fiscale, aucun avantage, il faut payer le prix de son indépendance. Aussi, notre société nous incite à nous unir par les liens sacrés du mariage, ouvrant la porte à de multiples avantages. Mais quand est-il lorsqu'on est Gay, puisque cette "porte" nous est interdite d'accès? Le combat n'est pas terminé, même si je ne milite pas personnellement pour ce droit.

Mais ça ne s'arrête pas là, bien au contraire. Aujourd'hui, nous réclamons le droit à la parentalité, le droit d'élever un enfant, de porter le titre de "père" ou celui de mère", comme tout le monde, comme tout humain sur terre. Et là encore, des obstacles jonchent notre quête, et ils sont redoutables. Si deux femmes parviennent à fonder un foyer avec enfants, du fait qu'elles ont la possibilité de procréer "librement" (en accord avec un homme par exemple, et franchement elles auraient tort de se priver de cet avantage) il en va autrement pour un homme ou un couple d'hommes. C'est là qu'on voit que notre société n'est pas si "ouverte" que cela. Il suffit tout d'abord de regarder certaines publicités, on y voit des femmes nues ou a demi nues. Un homme, jamais, si ce n'est l'arrière train, furtivement. Ainsi donc, la nudité de l'homme est encore tabou en 2011, considérée comme "vulgaire". Amis hétérosexuels et associations en tous genre, comment concevez-vous vos enfants, par la volonté du St Esprit? N'y-a-t'il pas eu la présence d'un pénis, cet objet que vous considérez comme honteux, à la base?

Donc, l'homme n'est pas considéré comme l'égal de la femme dans certaines circonstances, et en particulier pour l'adoption, que ce soit en tant que célibataire ou en couple avec un autre homme. Pourquoi, parce que l'homme, équipé de son attribut honteux est considéré comme un danger dans certains cas de figure, et s'il est homosexuel, il est obligatoirement un pervers, un dépravé et un obsédé. Et si cet homme Gay a dans l'idée d'adopter, il est aussitôt comparé à un pédophile!! Pitoyable pensée de la communauté qui se dit bien pensante. Dois-je vous rappeller que la plupart des malheureux enfants qui se font abuser, violer, le sont par leur père qui à l'origine, est hétérosexuel? Par un homme qui n'est aucunement attiré par d'autre hommes? Il serait bon de garder cela à l'esprit. Etre Gay ne veut pas dire être pédophile. On est attiré par une personne majeur du même sexe que nous, qu'on se le dise.

Et comme tout homme, un jour se dévoile en nous le désir de paternité, l'envie de faire entrer dans sa vie un petit être qui apportera son lot de bonheur, de joie, d'amour, qu'on aimera, qu'on éduquera et qu'on aidera à grandir. Car contrairement à ce que peuvent penser certain bien pensant, un Gay qui désire avoir un enfant ne considère pas cela comme un acte égoïste ou pour faire comme ses compatriotes hétérosexuels, mais juste comme un acte d'amour. De donner de l'affection, de la tendresse à un enfant qui aurait tout perdu, pour son bien, pour son équilibre avant tout. Mères et pères, n'êtes-vous pas d'accord avec cet adage qui dit qu'on doit vivre pour son enfant et non pas pour soit? Est-ce de l'égoïsme de vouloir offrir à un enfant ce dont il a besoin pour vivre, grandir et s'épanouir?

Et qui peut prétendre ensuite que notre orientation sexuelle ne nous donne pas les capacités nécessaires pour être un bon "papa", qu'elle est un obstacle? La fibre paternelle est la même pour tout le monde et de plus, pour un Gay, elle est encore plus developpé. Et je suis navré si je vais choquer la population hétérosexuelle masculine mais un homme Gay sait se montrer plus sensible, plus attentionné car en lui cohabite une part de féminité, part que bon nombre de femmes ayant des amis Gay ne peuvent renier. Et cette différence peut faire toute la différence, qu'on l'accepte ou non.

Et comme s'il ne suffisait pas de nous mettre des bâtons dans les roues, des études sont faites pour démontrer qu'un enfant élevé par des homosexuels(elles) peut manifester des troubles psychologiques divers, la perte des repères d'une vie de famille traditionnelle du fait que ses "parents" ont le même sexe. Ce qu'on est prêt à trouver pour que les Gay ne puissent jouir du bonheur d'être un jour parents! Et bien contrairement à ce qu'on peut croire, les enfants issus de famille homoparentale sont équilibrés, mûrs et souvent bien plus éveillés que la normale. Ils deviennent rapidement plus tolérant, plus compréhensifs aussi et c'est un dialogue ouvert entre eux et leurs homo-parents qui permet ce résultat. Quand à leur rapports avec les autres enfants, à l'école par exemple, il n'y a pratiquement pas d'exemples de rejets, à partir du moment où les choses sont claires entre les profs et les autres élèves. Bien entendu, je ne garanti pas que si vous habitez dans une cité sensible que les retours seront les mêmes, nous savons tous comment ça se passe la plupart du temps et ce, dans des conditions dites normales, sans parents Gay. Mais généralement, les parents homosexuels ne résident pas dans ce genre de lieu. Et comme ce n'est pas le sujet, je ne m'étendrais pas la dessus.

Pour finir, je tiens simplement à dire qu'au jour d'aujourd'hui, ayant pris de l'âge et de la maturité, ayant pesé le pour et le contre et surtout, étant sans cesse torturé par cette fibre paternelle qui hurle en moi, je sais que je suis prêt à franchir le pas car la vie m'a appris tellement de chose, elle m'a formé, donné du bon comme du mauvais, offert une capacité de jugement et l'expérience qu'il faut pour mener ma vie. Je me considère comme un homme bon, juste, très social et aimant, qui sait lorsqu'il atteint ses limites, qui sait se battre quand il le faut, qui a gardé une âme d'enfant pour ne pas prendre le risque de devenir un adulte trop sérieux et ennuyeux, mais qui sait aussi écouter, comprendre et parler. Et même si j'ai vécu dans une famille un peu éclatée, ma mère à fait ce qu'il fallait pour que je devienne l'homme que je suis aujourd'hui, équilibré et conscient de ce qui est bon ou mauvais. Et que je veuille devenir un père, je ne vois aucun mal en cela. Et si pour certain cela est considéré comme normal, pour moi, le fait d'entendre un jour le mot "Papa" venant de la bouche d'un  petit enfant, ce sera le plus beau jour de ma vie et je souhaite de tout coeur que ce moment arrive un jour. Je dédie ce premier chapitre de mon blog à tous les hommes Gay qui rêvent de devenir pères eux aussi.

Je n'oublient pas non plus les lesbiennes qui ont elles aussi ce désir mais qui auront sans doute moins de difficultés que nous autres, hommes...

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HOMOPARENTALITE : UN GAY QUI VOULAIT DEVENIR PAPA!
  • L'homoparentalité, on en parle beaucoup, avec le pour et le contre. Sujet de société qui nous fait poser beaucoup de questions. Les mœurs ont changés, la vie à changé, mais que se passe-t-il lorsqu'un jour un homme gay laisse parler la fibre paternelle qui
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